Pour son doctorat en études politiques, Audrey a étudié les politiques de l’infertilité au Québec, en Ontario, et en Angleterre entre 1990 et 2010. Elle a reçu une variété de bourses internes et externes; plusieurs « petits financements » qui lui ont permis d’assumer le coût de la vie. Sans eux, elle aurait dû assurément arrêter ses études en cours de route.
Audrey aurait aimé recevoir davantage de mentorat. Elle a eu un directeur présent et engagé, mais un directeur de thèse ne peut être seul à offrir du soutien à ses étudiants, Audrey s’est donc senti seule devant plusieurs défis directement ou indirectement liés à son doctorat. Afin de redonner aux collègues plus jeunes, elle a elle-même tenté de fournir le plus possible de mentorat à d’autres étudiants lorsque l’occasion se présentait. Pendant les cinq années de son doctorat, elle faisait partie d’un groupe de recherche à Montréal qui aidait des étudiants à structurer, réviser, ou à préparer la soutenance de leur projet de thèse. Selon elle, de manière générale, beaucoup d’éléments structuraux ne facilitent pas nécessairement l’apparition d’une communauté dans les universités (départ des collègues pour leur recherche terrain, études dans des villes différentes d’où les étudiants habitent, spécialisation des thèmes de recherche, manque d’encadrement des collaborations entre étudiants par les départements, etc.). Sur le plan personnel, elle a trouvé plutôt difficile de faire des liens : les gens sont mobiles, ils viennent et ils vont.
Le doctorat à duré 5 ans et demie pour Audrey. Elle aurait aimé graduer plus rapidement, mais cela n’était pas possible. L’obstacle le plus grand a été celui du financement. Elle a dû travailler comme auxiliaire d’enseignement et comme chargée de cours, ce qui a sans aucun doute prolongé la durée de son doctorat.
Après son diplôme, Audrey a fait 2 ans de « post-doc » à l’Université de Toronto. Après cela, elle a fait de la communication pour une compagnie privée au cours de l’été 2015 pour ensuite se tourner vers le travail autonome en évaluation de programme pendant plus d’un an. Elle enseigne à temps partiel à l’université d’Ottawa depuis 2010. Audrey a récemment obtenu un poste de professionnelle de recherche au Centre d’Excellence sur le partenariat avec les patients et le public du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal où elle met à profit autant son expérience de chercheure, d’évaluatrice et d’enseignante.
Audrey aurait aimé être mise au courant de l’importance d’acquérir des compétences professionnelles pouvant lui servir dans une carrière autre qu’académique. Elle les possédait sans même le savoir, mais elle a ressenti un frein réel pendant sa recherche d’emploi hors-universitaire car incapable de mobiliser ces savoirs pratiques pourtant acquis pendant sa formation de doctorat. Même si elle a aujourd’hui rectifié le tir, ça lui a pris un an pour se faire une réputation à l’extérieur de l’université. L’insécurité d’emploi étant un élément très difficile à gérer au quotidien, surtout lorsque l’on a obtenu un tel diplôme.
Audrey propose la mise en place d’ateliers qui faciliteraient le transfert des savoirs acquis au cours du doctorat vers le marché du travail hors-universitaire, comme par exemple l’aide à la rédaction d’un CV non-académique, le réseautage, etc. Un cours pourrait aussi être offert afin de montrer aux étudiants que la formation académique est utilisable à l’extérieur de l’université, et de leur apprendre à bien « vendre » leur formation. Il faut le dire et l’expliquer; il n’est pas toujours évident de réaliser que l’on possède déjà ces capacités.
Pour son doctorat en études politiques, Audrey a étudié les politiques de l’infertilité au Québec, en Ontario, et en Angleterre entre 1990 et 2010. Elle a reçu une variété de bourses internes et externes; plusieurs « petits financements » qui lui ont permis d’assumer le coût de la vie. Sans eux, elle aurait dû assurément arrêter ses études en cours de route.
Audrey aurait aimé recevoir davantage de mentorat. Elle a eu un directeur présent et engagé, mais un directeur de thèse ne peut être seul à offrir du soutien à ses étudiants, Audrey s’est donc senti seule devant plusieurs défis directement ou indirectement liés à son doctorat. Afin de redonner aux collègues plus jeunes, elle a elle-même tenté de fournir le plus possible de mentorat à d’autres étudiants lorsque l’occasion se présentait. Pendant les cinq années de son doctorat, elle faisait partie d’un groupe de recherche à Montréal qui aidait des étudiants à structurer, réviser, ou à préparer la soutenance de leur projet de thèse. Selon elle, de manière générale, beaucoup d’éléments structuraux ne facilitent pas nécessairement l’apparition d’une communauté dans les universités (départ des collègues pour leur recherche terrain, études dans des villes différentes d’où les étudiants habitent, spécialisation des thèmes de recherche, manque d’encadrement des collaborations entre étudiants par les départements, etc.). Sur le plan personnel, elle a trouvé plutôt difficile de faire des liens : les gens sont mobiles, ils viennent et ils vont.
Le doctorat à duré 5 ans et demie pour Audrey. Elle aurait aimé graduer plus rapidement, mais cela n’était pas possible. L’obstacle le plus grand a été celui du financement. Elle a dû travailler comme auxiliaire d’enseignement et comme chargée de cours, ce qui a sans aucun doute prolongé la durée de son doctorat.
Après son diplôme, Audrey a fait 2 ans de « post-doc » à l’Université de Toronto. Après cela, elle a fait de la communication pour une compagnie privée au cours de l’été 2015 pour ensuite se tourner vers le travail autonome en évaluation de programme pendant plus d’un an. Elle enseigne à temps partiel à l’université d’Ottawa depuis 2010. Audrey a récemment obtenu un poste de professionnelle de recherche au Centre d’Excellence sur le partenariat avec les patients et le public du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal où elle met à profit autant son expérience de chercheure, d’évaluatrice et d’enseignante.
Audrey aurait aimé être mise au courant de l’importance d’acquérir des compétences professionnelles pouvant lui servir dans une carrière autre qu’académique. Elle les possédait sans même le savoir, mais elle a ressenti un frein réel pendant sa recherche d’emploi hors-universitaire car incapable de mobiliser ces savoirs pratiques pourtant acquis pendant sa formation de doctorat. Même si elle a aujourd’hui rectifié le tir, ça lui a pris un an pour se faire une réputation à l’extérieur de l’université. L’insécurité d’emploi étant un élément très difficile à gérer au quotidien, surtout lorsque l’on a obtenu un tel diplôme.
Audrey propose la mise en place d’ateliers qui faciliteraient le transfert des savoirs acquis au cours du doctorat vers le marché du travail hors-universitaire, comme par exemple l’aide à la rédaction d’un CV non-académique, le réseautage, etc. Un cours pourrait aussi être offert afin de montrer aux étudiants que la formation académique est utilisable à l’extérieur de l’université, et de leur apprendre à bien « vendre » leur formation. Il faut le dire et l’expliquer; il n’est pas toujours évident de réaliser que l’on possède déjà ces capacités.
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