| May 17, 2016

Marie-Pierre Ippersiel, Vice-Présidente d’Écotech Québec

Marie-Pierre Ippersiel, Vice-Présidente d’Écotech Québec

BY: Propos recueillis par CATHERINE NYGREN

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J’ai débuté mon parcours doctoral en études urbaines à l’automne 1997 et ai soutenu ma thèse, en juin 2004, sur les relations recherche-industrie dans un contexte d’innovation. A posteriori, je dirais que la durée de mon parcours doctoral a été adéquate considérant que la scolarité était de deux ans et que la réalisation de mon travail de terrain dépendait d’une commandite de recherche et que nous avons dû attendre certaines autorisations avant de le débuter.

Certains éléments ont facilité la réalisation de ma thèse, tels que la possibilité d’occuper un espace de travail à l’université et me permettant de réseauter avec mes collègues. J’ai bénéficié d’un soutien financier (bourses d’excellences et assistanat de recherche) tout au long de mon parcours doctoral ce qui m’a permis de réaliser ma thèse sans souci financier. Outre mon directeur de thèse qui m’a bien accompagnée, s’ajoute le soutien d’un agent de recherche qui m’a fait découvrir le plaisir du travail de terrain!

En 2003, dernière année de mon parcours doctoral, j’ai réalisé un mandat de recherche pour le Conseil de la science et de la technologie (CST). Ce fut ma première “vraie”  expérience de travail à l’extérieur du milieu académique. Connaissant déjà l’organisation pour y avoir effectué un stage, quelques années auparavant, ce mandat m’a permis d’effectuer une transition entre les milieux académique et pratique. Plus encore, j’ai pu approfondir mon intérêt pour l’innovation en contexte municipal.

Vers la fin de mon mandat pour le CST, j’ai contacté le coordonnateur au développement économique de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) sollicité précédemment pour un groupe de discussion. J’y ai décroché un poste de conseillère en recherche de 2004 à 2010. J’ai contribué à l’élaboration de deux plans de développement économique et à la mise en oeuvre de ses outils (stratégie métropolitaine des grappes, etc.). Cette expérience de travail m’a vraiment initiée à la réalité du marché du travail. J’ai dû apprendre à produire des textes synthèses et bien vulgarisés. J’ai approfondi mes compétences en gestion de projet tout en apprenant à travailler avec une multitude de partenaires, dont les élus.

Depuis 2010, je suis vice-présidente chez Écotech Québec et réutilise les apprentissages développés tant au doctorat (recherche, travail de terrain)  que ceux acquis au CST et à la CMM. Et récemment, j’ai eu l’occasion de renouer avec mon objet de recherche: la relation recherche-industrie dans le secteur des technologies propres.  Dans le cadre de mes fonctions, je suis notamment appelée à siéger sur différents comités et conseils d’administration.

En prenant du recul par rapport à mon parcours, j’ai eu la chance de rencontrer des individus qui m’ont beaucoup appris et ouvert des portes. Mais surtout, je note toute l’importance de développer et entretenir son réseau.


* le crédit photo à Christian Fleury

J’ai débuté mon parcours doctoral en études urbaines à l’automne 1997 et ai soutenu ma thèse, en juin 2004, sur les relations recherche-industrie dans un contexte d’innovation. A posteriori, je dirais que la durée de mon parcours doctoral a été adéquate considérant que la scolarité était de deux ans et que la réalisation de mon travail de terrain dépendait d’une commandite de recherche et que nous avons dû attendre certaines autorisations avant de le débuter.

Certains éléments ont facilité la réalisation de ma thèse, tels que la possibilité d’occuper un espace de travail à l’université et me permettant de réseauter avec mes collègues. J’ai bénéficié d’un soutien financier (bourses d’excellences et assistanat de recherche) tout au long de mon parcours doctoral ce qui m’a permis de réaliser ma thèse sans souci financier. Outre mon directeur de thèse qui m’a bien accompagnée, s’ajoute le soutien d’un agent de recherche qui m’a fait découvrir le plaisir du travail de terrain!

En 2003, dernière année de mon parcours doctoral, j’ai réalisé un mandat de recherche pour le Conseil de la science et de la technologie (CST). Ce fut ma première “vraie”  expérience de travail à l’extérieur du milieu académique. Connaissant déjà l’organisation pour y avoir effectué un stage, quelques années auparavant, ce mandat m’a permis d’effectuer une transition entre les milieux académique et pratique. Plus encore, j’ai pu approfondir mon intérêt pour l’innovation en contexte municipal.

Vers la fin de mon mandat pour le CST, j’ai contacté le coordonnateur au développement économique de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) sollicité précédemment pour un groupe de discussion. J’y ai décroché un poste de conseillère en recherche de 2004 à 2010. J’ai contribué à l’élaboration de deux plans de développement économique et à la mise en oeuvre de ses outils (stratégie métropolitaine des grappes, etc.). Cette expérience de travail m’a vraiment initiée à la réalité du marché du travail. J’ai dû apprendre à produire des textes synthèses et bien vulgarisés. J’ai approfondi mes compétences en gestion de projet tout en apprenant à travailler avec une multitude de partenaires, dont les élus.

Depuis 2010, je suis vice-présidente chez Écotech Québec et réutilise les apprentissages développés tant au doctorat (recherche, travail de terrain)  que ceux acquis au CST et à la CMM. Et récemment, j’ai eu l’occasion de renouer avec mon objet de recherche: la relation recherche-industrie dans le secteur des technologies propres.  Dans le cadre de mes fonctions, je suis notamment appelée à siéger sur différents comités et conseils d’administration.

En prenant du recul par rapport à mon parcours, j’ai eu la chance de rencontrer des individus qui m’ont beaucoup appris et ouvert des portes. Mais surtout, je note toute l’importance de développer et entretenir son réseau.


* le crédit photo à Christian Fleury

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